New-york - paul morand flammarion 1932 numéroté

NEW-YORK
PAR PAUL MORAND
AUX EDITIONS FLAMMARION,
PARIS 1932.

CETTE EDITION, STRICTEMENT LIMITÉE A DEUX MILLE DEUX CENTS EXEMPLAIRES
SUR PAPIER PUR FIL DES PAPETERIES OUTHENIN - CHALANDRE,
NUMÉROTES DE 1 A 2.200, A ÉTÉ ACHEVÉE D'IMPRIMER
LE QUATRE SEPTEMBRE MIL NEUF CENT TRENTE
SUR LES PRESSES DE L'IMPRIMERIE ANDRÉ BRULLIARD A SAINT-DIZIER.

EXEMPLAIRE N° 32

DESCRIPTION (extrait) :

A la fin du XVIIIe siècle, New-York n'est encore qu'une ville d'importance secondaire et fait médiocre figure à côté de Boston et de Philadelphie. La plupart des voyageurs du temps ne la mentionnent pas. A quoi doit-elle donc le rang qu'elle tient actuellement ? Au début du XIXe siècle, l'Amérique entière s'est transformée, jusqu'à devenir méconnaissable. Lorsque trente ans après Atala, Chateaubriand reprend la rédaction de son voyage, à l'occasion de la publication de ses Mémoires d'Outre-Tombe, il est obligé de décrire un tout autre pays que celui qu'il a connu... « Là où j'ai laissé des forêts... champs cultivés ; là où étaient des halliers.., grandes routes ; où le Mississipi, dans sa solitude ... ....plus de deux cents bateaux à vapeur... » Ce qui est vrai des États-Unis l'est plus encore de New-York. La grande cause de sa croissance fut la création par de Witt Clinton, en 1825, du canal de l'Érié qui, en reliant les Grands Lacs intérieurs à l'océan, plaça New-York à la tête de tout le réseau des voies d'eau américaines ; plus tard, les chemins de fer se développant, New-York profita le premier de la concentration et de la répartition rapide des marchandises. Le port de l'Hudson répondit parfaitement au rôle qu'on attendait de lui. La découverte de la navigation à vapeur eut pour conséquences l'extension et la régularisation du commerce transatlantique, qui facilita aussitôt l'immigration européenne. New-York devint alors le grand marché de la main-d'oeuvre, étant déjà celui des capitaux et des marchandises.

C'est pourquoi, en 1820, Manhattan compte 125.000 habitants et, en 1840, près d'un million.

TABLE DES MATIERES :

I. - La ville basse

II. - La ville moyenne

III. - La ville haute

IV. - Panorama de New-York

AUTEUR :

Paul Morand
(13 mars 1888 - 23 juillet 1976)

Fils du haut fonctionnaire et artiste Eugène Morand, Paul Morand, après des études à l'École libre des Sciences politiques, fut reçu en 1913 premier au grand concours des ambassades, et embrassa une carrière de diplomate.

Nommé attaché à Londres, il fit ses premiers pas en littérature avec deux recueils de poèmes (Lampes à arc, Feuilles de température) avant de se découvrir un talent de nouvelliste. Après un recueil de nouvelles londoniennes, Tendres Stocks, préfacées par Marcel Proust, il connut la célébrité dès 1922 avec Ouvert la nuit, puis, un an plus tard, Fermé la nuit. Suivirent L'Europe galante, Rien que la terre, Magie noire, Paris-Tombouctou, Champion du monde, New York, Papiers d'identité, Air indien, Londres, Rococo, La Route des Indes, L'heure qu'il est, autant de chroniques qui peignent l'inquiétude européenne de l'entre-deux-guerres et évoquent les lieux que cet infatigable voyageur, en congé pour un temps de la diplomatie, a traversés.

Ayant réintégré les Affaires étrangères en 1938, Paul Morand se trouvait, au moment de la défaite de 1940, à Londres où il occupait les fonctions de responsable de la mission de guerre économique. Mis à la retraite d'office par le gouvernement de Vichy, il publiait en 1941 Chroniques de l'homme maigre, livre d'orientation maréchaliste. De cette période datent encore Propos des 52 semaines, L'Homme pressé, Excursions immobiles.

Avec le retour de Laval au gouvernement, il était nommé à la présidence de la commission de censure cinématographique, avant de terminer la guerre comme ambassadeur à Berne, ce qui lui valut d'être révoqué à la Libération, et contraint à l'exil en Suisse.

Il s'y consacra à la poursuite de son œuvre : Le Dernier Jour de l'Inquisition, Le Flagellant de Séville, Le Coucou et le Roitelet, L'Eau sous les ponts, Hécate et ses chiens, La Folle amoureuse, Fin de siècle, Nouvelles d'une vie, Les Écarts amoureux.

Admiré par la jeune génération des hussards de l'après-guerre (Roger Nimier, Michel Déon, Antoine Blondin, Jacques Laurent), l'écrivain allait connaître un regain d'influence.

En 1953, il était réintégré dans l'administration.

Paul Morand, qui s'était porté une première fois candidat à l'Académie française dès avant la guerre et n'avait obtenu que 6 voix au fauteuil Cambon en 1936, fut de nouveau candidat en 1958. Sa candidature devait soulever l'hostilité des gaullistes et donner lieu à une séance de vote houleuse, laquelle se termina par une suspension du scrutin. Pierre Benoît, animateur de la candidature de Morand, indigné par cette décision, quitta ce jour-là l'Académie où il décidait de ne plus jamais siéger.

Ce n'est qu'en 1968 que le général de Gaulle, après une longue hostilité, consentit à une nouvelle candidature Morand. Toute l'Académie était présente pour son élection, le 24 octobre. Il remporta le fauteuil de Maurice Garçon par 21 voix au second tour, contre 4 à son concurrent et 15 blancs ou nuls. Il était âgé de quatre-vingts ans. Exceptionnellement, il n'y eut pas de visite d'investiture à l'Élysée. Paul Morand fut reçu le 23 mars 1969 par Jacques Chastenet.

NOTICE :

Titre : New-York
Auteur : Paul Morand
Edition : Flammarion, Paris 1932
Nombre de pages : 335 p.
Format : Broché, 15 x 20 x 2,5 cm

Etat : Cet ouvrage est en bon état, il faut juste noter une légère usure en bordure (visible sur la numérisation).

L'envoi sera rapide, soigné et emballé dans du papier-bulle.

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